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11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 00:03



Mon colocataire et moi étant né à 3 jours d’écart, nous avons décidé de profiter de l’occasion pour organiser une grosse fête. Et comme l’avantage de vivre en basement est que nos seuls voisins immédiats sont les jeunes qui, comme nous, occupent le sous-sol, ça n’est pas très compliqué. La bonne surprise a été que lorsque nous leur avons parlé de notre projet, ils ont trouvé que c’était une très bonne idée, et nous ont proposé d’organiser un open floor.

Le concept, comme son nom l’indique, est d’ouvrir tous les appart d’un étage, et que tous les invités puisse s’y balader.

 

Au final, cela donne une fête géante, où plus d’une bonne centaine de personnes sont passées… Awsome man !

Nous n’avons fait qu’envoyer un magnifique powerpoint crée par la pro (moi-même, oui oui), en demandant à chacun d’amener une bouteille. Achat de quelques dizaines de bières pour commencer la soirée, et c’est parti !

 


Une chose est sure, les américains savent faire la fête. Enfin, aussi bien que les étudiants en école de commerce française je veux dire….

 

Les stagiaires Mazars il y a un mois et demi, soit AVANT.....



 

 

......Et APRES!!


 


Les Américains inventent des jeux bizarres avec des tuyaux, et boivent de la bière en faisant le poirier.

Heureusement, Maxime était là pour défendre les couleurs de l’Essec…




Et comme toujours, la soirée s'est terminé avec mon petit trio préféré...


Face....



Pile!
(Elle est bonne celle là...)


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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 22:13



Le 6 novembre j’ai eu 22 ans.

Je sais tout le monde s’en fout, moi la première, mais il est d’usage de se réjouire lorsque cette date cruciale (n’est ce pas) pointe le bout de son nez. Cette année, loin de ma famille dans une ville qui ne m’héberge que depuis 1 mois et quelque, j’avais prévu un calme plat en ce jour pas vraiment attendu. En plus d’être plus vieille, je n’aurai pas de cadeaux… Journée pourrie en perspective. Et puis 22 ans, c’est pas drôle comme age. Comme l’a subtilement analysé une de mes connaissances, 21 ans c’est l’age légal pour boire aux us (ce qui m’a bien arrangé soyons francs), mais 22 ans, ça ne sert à rien, et c’est vraiment la vingtaine. Fin de l’adolescence émoustillante et innocente, prétendument du moins. Fin des enfantillages. Bouhou. Les 25 ans sont dans la ligne de mire, je vais commencer à me tasser, il va falloir faire des choix de carriere et de vie… Ah, Angoisse, Angoisse absolue!!

Ce petit paragraphe était destiné à en faire sauter quelques uns au plafond. En espérant qu’il aura accompli sa mission, je poursuis.

 

 

Je me leve de bonne humeur, car depuis que j'ai 3 ans, je suis persuadée, malgré tout ce que je peux dire, que ce jour est synonyme de tous les possibles. C'est un peu débile, j'en suis consciente, mais ca ne fais de mal à personne.

Consultation de mes mails au bureau : ouf, mes parents ne m’ont pas oublié. Mon anniversaire, moi, je m’en fiche, mais mes parents, c’est très important pour eux. Le monde tourne donc a l’endroit ce matin, finalement. Quelques mails de copains, qui font chaud au cœur à 4000 km, et qui me rappelle combien j’ai peu donné de nouvelles depuis mon arrivée ici… Suis comme le lapin blanc : pas le temps pas le temps pas le temps. Ingrate va. Mais je pense à eux en vrai. Je passe la journée à répondre, autant que possible, aux gentils mots reçus, et en fin de journée, je reçois un colis de mes parents. Un beau bouquet de fleurs et une grosse corbeille de fruits frais et de bon chocolat Girardelli. On avait vu la chocolaterie ensemble à San Fransisco. Je rigole en pensant qu’ils n’ont sûrement pas fait le rapprochement, mais que ça me rappelle de fabuleux moments. Je mets mon manteau, bien décidée à ne pas faire de zèle en ce jour, mais je vois les garçons du bureau avec un gros gâteau et des bougies dans notre staff room. Les autres arrivent, on mange et on rit. J’aime vraiment cette boite.

Puis je rentre chez moi où mon coloc et moi devons recevoir des candidats au partage de notre bunker. Ils sont nombreux, et j’ai mal a la tête. Encore une fois, Ben a reçu 200 réponses en 2h. Sachant que l’annonce précise que l’appartement est en basement et qu’il est fumeur, c’est beaucoup. Il a heureusement opèré une pré sélection sur des critères qui une fois de plus, me sont totalement obscurs. Nous voyons donc défiler l’Américaine typique, venue avec sa meilleure amie, stéréotype de l’alpha girl, winneuse fonceuse ecraseuse, qui parle beaucoup, avec une voix aiguë et  en touchant ses cheveux. Ah ! ma tête. Puis un autrichien en costume Armani, qui me parle en francais, avec un air pincé,  car il a passe un trimestre a science po Paris… Ok. Un grand gaillard sympathique qui zozote, une ex championne  de tennis qui hallucine en voyant des verres de vin sur la table et des cigarettes dans les cendriers. Bah quoi c’est mon NANNIVERSAIRE !! Et puis une londonienne, sans chichi, rigolote mais discrète, qui mine de rien est restée une heure pour me donner l’opportunité de lui parler.  C’est elle, c’est fini, on arrête.

Je me pose enfin avec Ben et Anne cecile. Elle m’a offert des cadeaux avec des petits mots, et il m’a acheté du vrai super bon fromage et du bon pain. J’ai de bons copains. On sonne à nouveau, mais la j’en ai assez et c’est Ben qui s’en charge. Surprise, je vois mes petits amis Mazars débarquer. Puis ce sera Loic, et Marcha, et Victoire. Je suis contente. Ca ne m’est pas arrivé tant que ça les surprises. C’est un bon anniversaire. Tout le monde rigole et boit et rit, et moi je les regarde et je me dis que j’ai vraiment de la chance d’être ici avec eux.

Bonne journée…



Française et fière de l'être...


 


 


 


 


 


 

 




 

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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 18:15

 

Bon cette semaine la fatigue s'est quelque peu emparée de moi. J'avais bien resisté, mais elle s'est finalement incrustée et j'ai du me résigner pour quelques jours à la laisser me forcer à recharger mon corps en énergie.

Mais mon coquin esprit de contradiction s'est une fois de plus manifesté, me poussant à faire un pied de nez à cette méchante fatigue en me rendant, chose improbable, plusieurs fois à mon club de sport, le NYSC (pour New York Sport Club).

 

Le NYSC

Moi qui suis anti-sportive dans l'âme, je dois avouer que cette chaîne de « gyms », comme disent les Américains, est vraiment séduisante.

Les raisons : il y a des NYSC a tous les coins de rues de Manhattan, c'est impressionnant. Il y a 4 clubs dans le quartier de mon boulot, et 3 à coté de chez moi. Sans compter les dizaines d'autres à 5 minutes en métro de tous les endroits que je fréquente.

Par ailleurs, le NYSC propose moult cours en tous genres : boxe, yoga, pilates, danse classique, jazz, indienne, moderne, « video » i.e. danse comme dans les clips, et bien sur tous les cours d'aérobic, step, stretching & co possibles et imaginables. Vous sont fournies serviettes, gel douche, shampoing, démêlant, ainsi que des séchoirs à cheveux et même de la crème hydratante. C'est comme à la maison en somme.

Enfin non, il a quand même une différence majeure : dans les salles de bains géantes du NYSC, vous croisez beaucoup, beaucoup de femmes ou de filles toutes nues. Et oui, j'ai découvert que les Américaines n'ont absolument aucune pudeur quand elles sont entre filles. Et plus elles vieillissent, plus c'est vrai. En arrivant dans les vestiaires, il ne faut donc pas être surpris de voir une femmes se séchant les cheveux toute nue, une autre au téléphone toute nue, et les aller retours a la douche, a poil aussi ! Bref, etonnant, surtout pour nous petites frenchies...

 

Le NYSC le plus près de chez moi est essentiellement fréquentée par de beaux et sportifs jeunes gens branchés, dont la quasi totalité est habituée, ils ont tous l'air d'être des habitués, c'est fou ça. Personne ne débute jamais ici ?!

Cardio Video Dance (What???)

Mon premier cours en solo a été des plus comiques. La semaine précédente, j'avais été à un cours intitule Cardio Jam avec deux des filles de mon bureau. On avait beaucoup transpiré, mais ce cours était clairement plus un cours d'aérobic que de danse, donc pas de problème pour suivre les pas et les enchaînements, malgré, je le confesse, un certain manque de style. Relativement mise en confiance par cette première expérience, j'avais décidé d'aller au cours Cardio Video Dance, celui ou on apprend a danser comme dans les clips donc, en me disant que ca devait être a peu près la même chose. Mais non non non mes amis, pas du tout, grossière erreur ! Il s'agissait ici d'un cours de danse, un vrai, avec plein de pas compliqués, et des enchaînements impossibles, et surtout, surtout, un public d'habitués, que des habitués, enfin des habituées devrais-je dire. Quelle horreur, mon dieu, je regardais à droite et à gauche, mais comment réussissent-elles à suivre, comment?!! "« Remember what we did last week right ?", la prof. D'une seule voix, "Yeah!!" les autre filles. EUH, ils auraient pu le dire que c'était un cours suivi, ou je ne sais pas, moi, donner une indication, quand même !!

Bon, finalement, je me suis trouve un compagnon de galère, une fille qui comme moi, devait être là pour la première fois, et qui s'est discrètement rapprochée de moi, sans doute pour avoir l'air moins ridicule elle même, et avec qui j'ai donc beaucoup ri. 

Yoga Vinyasa

 

Mercredi, l'envie de me bouger me reprend. Apres consultation de l'emploi du temps de la salle sur Internet, je choisis un cours de Yoga, parce que l'horaire m'arrangeait et que le yoga, ça détend et ça n'est pas trop fatiguant non plus. Parfait. Ou pas.

J'installe mon petit tapis de sol dans le même sens que tout le monde. Zut, je n'ai pas réussi à avoir une place dans un coin ; pour un premier cours ça vaut pourtant mieux généralement. Mais enfin, il y a moins de filles de mon age et les autres élèves ont l'air gentils donc je ne panique pas. Le prof arrive, très beau, très zen, très magnétique, très prof de yoga finalement. Il demande alors si il y a des débutant. Chouette je me dis, cette fois il vraiment aider les débutants, je ne me suis pas trompée de cours. Je lève la main avec tout mon enthousiasme et mon plus beau sourire, et ne met pas plus d'une seconde a comprendre que je suis la seule, et que tout le monde me regarde bizarrement. Ah, bien, et bien en réalité c'est plutôt un cours intermédiaire ici ; Mais bon tu n'as qu'à rester et essayer de suivre, je suis sure que tu peux y arriver, ne t'inquiète pas. EUH. Alors là mon coco, si tu mises sur ma jeunesse et ma relative minceur comme gage de souplesse et de musculature, je t'arrête tout de suite?!! Bien sur je n'ai pas dit ça, je n'ai rien dit, enfin si j'ai dit ah d'accord mais je peux sortir sinon, ça n'est pas grave, mais il a dit non, tu restes, tu vas faire de ton mieux et on verra. Oui, tout à fait, on verra, c'est cela même.

Il avait un grand sourire et l'air bienveillant, et puis il a baissé les lumières et on ne se voyait plus très bien alors je suis restée.  

Et j'ai fait de mon mieux, et c'était génial. J'ai fait du yoga Vinyasa, "A vigorous and dynamic style of yoga with special attention paid to linking breathing with movement. There is an emphasis on standing postures.", comme dit le site; j'aurais peut être du lire ça avant d'ailleurs mais bon.

Je n'ai pas lâché, je me suis donnée a fond, et j'ai réussi a faire des trucs que franchement je ne pensais être capable de faire. Je suis sortie de la toute courbaturée, vidée, et totalement relaxée. Je crois que je vais devenir accro.

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29 octobre 2006 7 29 /10 /octobre /2006 23:32


Bon. Manhattan c’est excitant, excellent, fabuleux. Certes. Mais il y a un moment ou tout être humain normalement constitué, après de folles semaines au milieu des buildings, a besoin de nature, de mer, de sable, de silence…

 

Eternal Sunshine of the Spotless Mind… Pour les ceux qui ont vu ce film incroyable, sachez que les scènes de plages en hiver, ces scènes magiques, oui, ont été tournées dans un village appelé Montauk (voilà on y est). Pour les autres, mettez vos chaussures et munissez-vous de votre carte vidéo futur de toute urgence, car ce film est à voir. A l’extrême pointe de Long Island, dans les East Hamptons,  il s’agit du dernier arrêt de la ligne de chemin de fer. C’est pourquoi l’endroit est surnomme The End, comme the end of trail, la fin du chemin.


La gare est une grande maison de bois blanc, et il semble qu’elle ne soit ouverte que très occasionnellement… Une fois descendu du train, on aperçoit quelques maisons à droite et à gauche, cachées derrière les arbres, mais la vie humaine est ici silencieuse, et le contraste avec Manhattan est particulièrement frappant. Un chauffeur de taxi nous indique finalement la route à suivre. Deux miles au bord de la route, longeant la mer, au milieu de la nature. Nous ne sommes pas vraiment dérangés par les voitures… A peine le temps de croiser une magnifique biche coincée sous le rail de sécurité, puis un agent de la protection de l’environnement, camion arrêté au bord de la route, moteur en marche, pour sa sieste au soleil, et nous voici au cœur de Montauk, ced sur un rond point bordé de petits commerces. Il fait froid, mais le ciel d’un bleu pale très pur accentue la sensation d’espace, et le sable… Le sable, c’est l’absence de contrainte et la liberté. On avait prévu le froid et on a tous sortis nos gants et nos bonnets, mais il fait beau et nous marchons, alors on finit par avoir chaud, et faim. Direction Lenny’s. Conseillé par des locaux, ce restaurant est situé sur les docks, à plusieurs miles. Nous appelons le taxi qui nous avait orienté, et c’est parti ! Lenny’s, c’est un resto comme on n’en voit qu’aux US, à la fois surchargé de décoration, ici sur le thème de la pêche, et équipé de chaises et tables en plastiques… Déjeuner sous la véranda, au bord du port, avec vue directe sur les bateaux de pêcheurs qui rentrent et déchargent. Au menu, langoustes grillées pas si bon marché, ou en salade pour moi, avec une bonne grosse pomme au four et du colesaw maison. Yammi. Puis observation des pêcheurs, petit tour dans la boutique de souvenir ou pour la modique somme de 30$ vous pouvez vous offrir un jogging avec écrit « The End » sur les fesses (vous noterez le bon gout…) et puis il fait trop froid alors en attendant le train, c’est l’heure du café ou du chocolat chaud dans un sombre bar tout en bois sombre, chauffé par un poêle a l’ancienne.

 

On est dans l’Amérique profonde… J’adore.


 

 








Plus de photos dans l'album....

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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 21:43

Apres une semaine très animée, et deux soirées bien chargées, le réveil a été difficile.

 

Mais la motivation étant au rendez-vous, je suis sortie de chez moi à midi pour une balade des plus réussies...

D'abord, j'ai eu la bonne surprise de découvrir un marché, comme il y en a de nombreux chaque dimanche a New York, au coin de ma rue.

 

 

Deuxième stand: des vêtements American Apparel à prix cassé, soit 2$ le t-shirt... Good! 5 pour moi, et 1 pour mon chéri... (comment ça, radasse?!!)



 

 

 

Plus loin dans la 3eme avenue, nous découvrons par hasard une petite boulangerie française que je n'avais jamais repérée, car la devanture est quelque peu cachée par des échafaudages...

Nous entrons, et découvrons une vraie boulangerie, avec ses odeurs irrésistibles et la présentation des produits a la française! Ravies, nous nous approchons du stand sous verre pour faire notre choix, en signifiant ainsi poliment au couple déjà présent qu'il serait gentil qu'il se décale, ce qu'ils font, après avoir passe une grosse commande. Je commande à mon tour, en français, et vois en biais la femme s'étonner que je parle français. Je la regarde alors pour la première fois vraiment, et qui vois-je: JULIA ROBERTS!!! Incroyable.


 

 

Aussi belle qu'on l'imagine...

Bref sur ce, mon amie, aussi embrumée que moi après notre soirée de la veille, et beaucoup plus loin que moi du couple me dit en français: "c'est incroyable, c'est vraiment le sosie de Julia Roberts". Oui effectivement. Tu peux baisser d'un ton stp...!!

 

Le pire c'est que j'étais tellement a la masse que je n'ai pas vraiment réalisé... Mais bon, c'est la où on se dit qu'a NY, tout est possible...

 

Apres nous être remises de nos émotions, et que j'ai dévore mon vrai croissant pur beurre, nous nous avons continué notre chemin vers le sud.

Apres avoir pris notre café dans le parc d'Union Square, nous sommes entrées dans un magasin que j'avais déjà vu, mais qui ne me paraissait pas génial... Et nous avons découvert le H&M américain, ou plutôt, le complément parfait d'H&M... A savoir: vêtements styles, prix modiques, quelques horreurs importables mais beaucoup de jolies choses... ET surtout de très jolis pulls, ce qu'on ne trouve pas chez H. Exactement ce que je cherchais, car le froid commençant a se faire sentir, j'avais été étonnée de ne pas trouver de pulls chauds, hormis dans des boutiques de luxe. C'est vrai quoi, il fait un froid polaire en hiver à New York; ils pourraient vendre des pulls quand même!! Le nom de cette boutique: Forever 21.

Apres cette petite session Shopping, et shopping utile qui plus est, nous nous sommes remis en route, direction le sud toujours, via Broadway. Apres un petit moment, nous nous sommes mis a la recherche d'un endroit sympa ou bruncher et se poser, car mal aux pieds.

 

Je ne sais pas trop comment, mais nous avons eu la chance de trouver un endroit PARFAIT pour cette institution qu'est le brunch du dimanche a NY.

Le B Bar & Grill est, d'après ce que j'ai pu comprendre, une ancienne station essence. Il y a donc de l'espace, a l'intérieur mais surtout a l'extérieur, ou l'on peut se poser des heures dans le patio arbore et décoré de guirlandes lumineuses multicolores (pour une ambiance villageoise des plus sympathiques).


 

 

Café a volonté et brunch délicieux, en plus d'un service rapide et adorable! Si comme moi votre estomac a du mal a se remettre de votre soirée de la veille, essayez la salade de lentille: délicieuse et remède idéal aux excès d'alcool du samedi soir...! Le saumon fume servi avec bagel et cream cheese vaut également le détour parait-il, et tout les plats du brunch accompagne de pain a la banane, tout simplement exquis.




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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 22:24

 

 
Je ne suis pas venue à New York avec l'envie de tester les clubs branchés. Les boites, c'est sympa, mais ici je préfère mettre 30$ dans un concert, surtout vu le nombre de bar/boites gratuits et géniaux qui existent ici, le coût de la vie en général et celui de l'alcool en particulier. Ceci d'autant plus que j'avais entendu parlé de l' "ambiance" dans les boites branchées locales...

Description, fondée sur le récit de presque tous les francais que j'ai rencontré sur ma petite expérience de la chose, d'une soirée dans une boite branchée à NY:

 

 

1/ La Guest list

Avoir la bonne idée de s'inscrire sur une guest list est quasiment obligatoire pour le commun des mortels désireux de se montrer dans une boite select. Si tu ne l'as pas fait, tu peux rentrer chez toi, pas la peine de perdre ton temps... A savoir, il est extrement facile de la faire sur internet, via le site clubplanet.com par exemple; pas besoin de connaitre qui que ce soit. Mais bien sur, il existe différentes guest lists, avec plus ou moins de valeur à l'entrée devant le physio. Quand on a la chance d'être francais, il y a la fameuse liste de Vero, sésame efficace dans 4 boites très hype de NY.

 

 

2/ Le dress code

 

 

Pour les filles

Personnellement, je me suis habillée "normalement". Pantalon ou jeans, haut sympa, petits talons ou bottes plates. Comme toutes les francaises. Mais il faut voir les Américaines... Elles n'ont peur de rien! Robes courtes et ultra moulantes + brushing incroyable + maquillage ultra travaille + talons de 15 centimètres; c'est l'uniforme. Bon, il y a toujours des exceptions, attention; je parle de la new yorkaise normale. Apres, il y a les mannequins, généralement très trendy bien sur, mais pas tellement vulgaires, et les filles plus rock'n roll, avec jeans slim et haut mignons. En revanche, j'ai de plus en plus l'impression que les talons vertigineux sont de rigueur dans le meatpacking après 10h du soir...

 Pour résumer, il y a deux créneaux:

- le plus utilise est celui de la fille ultra sexy qui n'a pas froid aux yeux

- le deuxième est celui de la fille trendy et rock.

Dans tous les cas, on n'est jamais too much ici, donc c'est le moment de se lâcher sur ses tenues... Bon, bon, bon...

 

Pour les garçons

Les pauvres ont intérêt à s'être pomponnes, car entrer en boite pour un américain normal, et même parfois pour un francais, quand on n'a pas de bouteille, est une vraie tannée... Tous ces messieurs sont donc en pantalon à pince ou jeans et chemise de rigueur, ainsi que belles chaussures cirées... A moins qu'ils n'aient un look rock, avec jeans slim, converse ou boots en cuir et t shirt funky.

 

3/ La bouteille

Elle vaut au minimum 300$ dans ces boites là, et jusqu' à, accrochez-vous bien, 3000$ pour le champagne.

Autant dire que tout le monde ne peut pas se le permettre... D’où une ambiance assez show off autour des tables…

Ah oui et à éviter : Voler ou emprunter une bouteille sur une table… Que vous soyez ivre mort ou pas, à 800$ pièce, ses propriétaires appelleront la police ! On ne rigole pas avec ça, et ça se comprend !

 

 

4/ L’attitioude (shake it baby)

On commence à en venir au plus intéressant (sociologiquement parlant, bien sur… Enfin sociologiquement… On se comprend.)

Les garçons : sont généralement contents d’avoir réussis à rentrer, mais sont également ici avec la ferme intention de rentabiliser leur investissement… Les américains, pour la plupart, dansent ! Incroyable ! Plus ou moins bien, certes, mais le cœur y est. Déhanchés, petits pas, bras en l’air : rien de particulier en somme.

Les filles : elles se lâchent ! Leur heure et demi de préparation les a mis dans l’ambiance, et elles s’en donnent a cœur joie sur le dancefloor… L’expression Shake it baby prend ici tout son sens. Elles se déhanchent, se collent aux messieurs ou à leurs copines, au choix, et bougent, vraiment. Pour faire une belle généralité, je dirais que globalement, elles ont un bon sens du rythme, il faut le reconnaître. Et elles ne se posent pas dix mille questions : ici, on n’est ridicule que quand on reste dans son coin. Conséquence : même nous les petits frenchies nous mettons à nous mouvoir sans complexe… !

Mais avec un peu plus de retenue quand même ; car le problème des américaines, c’est qu’elles ne tiennent pas l’alcool…

 

 

Pour conclure, je dirais que les boites branchées américaines sont plus rigolotes que les francaises... Les gens dansent, ils ont de droles de tenues et ils se lachent! Mais je pense aussi qu'il y a vraiment mieux a faire ici qu'aller payer 30$ d'entrée + 12-15$ son verre dans ce genre d'endroit.

 

 

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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 03:37

Il y a une semaine, un email atterrit dans ma boite, proposant de participer à une marche à Central Park le dimanche suivant, pour recolter des fonds en faveur de la lutte contre la cancer du sein. En bonne junior fraichement debarquée, je me suis dit que l'idée était excellente: une balade dans Central Park et une bonne action du même coup! J'avais simplement omis de demander à quelle heure commencait ce bel évènement avant de m'inscrire...

Ce matin, je me donc suis levée à 7H30 un dimanche, pour la première fois depuis mes 6 ans.
Mais cela en valait vraiment la peine. En plus de passer la matinée sous un soleil radieux, mes petits colègues et moi avont été accompagnés par les pom-pom girls des lycées de New York, ainsi qu'une foule incroyable de gens surmotivés, portant haut LA couleur du jour, le rose!






Et oui, on représente on représente!!



        


La foule était impressionnante....







Et pendant ce temps là, des chanceux montent à cheval en plein Manhattan... Ils sont fous ces américains!!...




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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 03:07

                                                     MIDTOWN


















Tournage du prochain clip de Will Smith (je crois...)



                                      GRAND CENTRAL STATION
















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14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 05:30

 


 



Samedi soir, direction le Marquee.

Ignorante que je suis, je ne savais pas vraiment ce qu'était cet endroit, mais son adresse, au coeur du meatpacking district, laissait deviner le caractère hypouille de cette boite. Comme tous les francais que je connais avaient decidé d'y aller le même soir, c'était l'occasion rêvée pour mon bapteme du feu: la découverte de la boite branchee new yorkaise...


Le Marquee, c'est l'une des boites dont on parle a NY; la deuxième maison de Paris Hilton quand elle est à NY, l'endroit ou Justin Timberlake et Cameron Diaz sont venus fêter Halloween l'année derniére... Bref, vous avez saisi. On m'avait également raconté que ce club nécessairement select était plutot difficile d'accès, que l'entrée était à 20 dollars, et les videurs exigeants... Bref, angoisse.

En réalité, rien de tout cela. Nous sommes arrivés tôt (22h30), et non seulement nous n'avons pas attendu plus de 10 minutes, mais en plus nous sommes rentrés gratuitement, sans être sur aucune liste. Et je vous rassure, je ne suis pas mannequin, et je n'étais pas extrêmement appretée non plus... Alors de deux choses l'une: soit l'accent frenchy a fait son petit effet, soit il suffit réellement d'amputer sa prechauffe pour rentrer sans l'ombre d'un problème! Certes, la boite n'était pas franchement remplie à cette heure là, mais nous n'avons par conséquent pas attendu au bar, et pu prendre un verre à une table, tranquillement. Une demi-heure plus tard, l'ambiance avait déjà atteint un niveau tout à fait satisfaisant, pour ne pas dire plus...

Bref... Le Marquee!

La décoration de la boite et sa configuration sont tres bien pensées. Trois salles:

1/ La salle principale, avec un bar a gauche, des tables formant un grand rectangle ouvert, au milieu duquel tout le monde danse... Joyeux désordre donc...


 


2/ une salle au fond, dont les banquettes rouges et l'éclairage assorti créent une atmosphère assez spéciale... Un peu club de strip tease chic, oserais-je dire... Impression renforcée par la manière de danser assez suggestive de quelques demoiselles courtement vêtues et lourdement maquillées... Mais enfin, rigolo.

 


3/ une salle à l'étage, dans des tons de beige beaucoup moins ambigus. Et pourtant! C'est la que tout se passe m'a-t-il semblé!! Bouteilles à gogo => beaucoup de show off, de danse sur les tables, de drague, etc. (Photo plus haut)


La soirée fut fort sympathique...

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13 octobre 2006 5 13 /10 /octobre /2006 05:15


Eh eh!
Je vais vous présenter mes "colègues", et dans le meme tesmps la magnifique staff room dans laquelle je passe pour l'instant mes journées... Tadam!

Voici tout d'abord le groupe des stagiaires devant l'entrée de notre building:


Louis, Elliot, Stéphanie, Constance et Thibaut.

Dans le bureau:



 James, le petit British de l'équipe.






































Et re les meme, au bar de l'Hudson:




















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